Virginie Vanhoute propose de l’équimotricité et de la médiation animale dans son centre équestre Equi’Zen à Pottes, mais aussi dans les écoles, institutions et maisons de repos.
Virginie amène deux de ses cinq poneys dans les écoles, institutions et homes pour réaliser ses activités. ©C.P.
Ce jeudi matin, Virginie Vanhoute et ses deux poneys sont allés à la rencontre des élèves de l’école des P’tits Colibris à Tournai. Cette Celloise passionnée d’équitation depuis une trentaine d’années, propose des animations bien particulières avec ses animaux : de la médiation ainsi que de l’équimotricité. Virginie s’est formée il y a un peu plus d’un an pour obtenir l’agrégation de cette discipline. “Je suis enseignante en mathématiques de formation, et je voulais me tourner vers autre chose. J’avais envie d’entreprendre cette formation quand le Covid s’est déclaré, ce qui a reporté un peu mes projets. Lors de mes cours, j’ai appris la motricité et à travailler avec des personnes handicapées, ce qui m’a beaucoup plu, j’avais déjà un bon contact avec ces personnes avant et ça s’est confirmé. Aujourd’hui je propose des séances pour les enfants avec des difficultés ou non, mais je vais aussi dans les institutions pour personnes handicapées et dans les homes.“, explique Virginie qui se formera complémentairement en Suisse prochainement pour proposer également ses activités à un public dys.
Pour les enfants des P’tits Colibris, Virginie a proposé une matinée d’équimotricité. “J’ai prévu un parcours sur poneys qui travaille surtout l’équilibre – parce qu’elle est tout à fait différente sur un poney -, les couleurs, la gauche et la droite, la latéralité, indique Virginie. L’équimotricité est une activité motrice où deux enfants et un poney collaborent. Le but est le développement psychomoteur de l’enfant. Elle développe également la confiance en soi, l’autonomie et améliore la concentre et l’estime de soi. De plus, le poney capte beaucoup les ressentis de l’enfant qui est sur lui, canalise les émotions, et permet ainsi la gestion du stress.” Cependant, ce que préfère Virginie, c’est de voir les visages des enfants s’illuminer au contact de ses poneys, “le plus important c’est d’apporter un petit moment de bonheur“, sourit l’équimotricienne.
Virginie amène deux de ses cinq poneys dans les écoles, institutions et homes pour réaliser ses activités. ©Caroline Poulain
Virginie travaille également des adolescents en enseignement spécialisé, des personnes présentant un handicap et les aînés en maison de repos. Avec eux, elle privilégie la médiation animale. “On travaille dans ce cas davantage sur le toucher. On brosse le poney, on le caresse, on lui donne à manger… L’activité permet de sortir un peu du quotidien. Pour les personnes âgées, parfois, le contact avec l’animal peut leur rappeler des souvenirs à la campagne, et le dialogue se crée, il y a un échange. La médiation animale apporte à la personne du soulagement, de l’activité et un moment de réconfort. Elle peut procurer joie, partage et l’oubli de la maladie.“
Des stages d’équimotricité pour les enfants de 3 à 8 ans sont organisés pendant les vacances scolaires au sein du centre équestre de Virginie, Equi’Zen, à la rue Moulu, sur Pottes. Elle ouvre également ses portes le mercredi après-midi et le samedi matin pour des moments récréatifs entouré des poneys, le samedi après-midi est réservé aux anniversaires.
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